
Le spectateur est toujours conquis par les invariants constitutifs du récit de Jeunet: un orphelin solitaire et naïf, des personnages secondaires hors du commun, du temps et de la vie, un décor et un Paris esthétisés, un goût prononcé pour les machines étranges...
Nous retrouvons dans le rôle de Bazil, initialement écrit pour Jamel, un Dany Boon épatant qui offre toute sa candeur et sa simplicité à ce personnage enfantin désarmé face à la violence du monde.
Le personnage de Remington, incarné par Omar Sy, rend un bel hommage à la langue française et à la richesse de ses expressions. De quoi régaler les linguistes.
Enfin, sous la forme d'une vengeance enfantine, une subtile dénonciation du commerce des armes, avec au bout l'espoir d'un monde meilleur...
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