dimanche 19 décembre 2010
Décès de l'immortelle Jacqueline de Romilly
lundi 6 décembre 2010
L'Homme qui marche
samedi 4 décembre 2010
lundi 22 novembre 2010
Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet
De petits egos pour un hymne à notre société individualiste et narcissique... Sortez vos petits mouchoirs!
dimanche 31 octobre 2010
Il reste du jambon? d'Anne Depetrini
Il reste du jambon? nous rappelle Mauvaise foi de Roschdy Zem où le couple mixte juive/musulman incarné par Cécile de France et Roschdy Zem affrontait les mêmes problèmes de couple liés à leur différence d'origine culturelle, religieuse et sociale.
lundi 18 octobre 2010
Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen
mercredi 1 septembre 2010
Sexy Dance 3
mardi 31 août 2010
Peau neuve
https://sites.google.com/site/culturophage/
A très vite!
mardi 10 août 2010
Petit aperçu de mon séjour en Crète
Je ne crains rien. Je n'espère rien. Je suis libre.
mercredi 14 juillet 2010
Shrek 4, il était une fin
Que serait Fort Fort Lointain si Shrek n'avait pas délivré Fiona?
vendredi 25 juin 2010
Quai d'Orsay, Chroniques diplomatiques
vendredi 28 mai 2010
La DER sur Paname des Fourmis le jeudi 3 juin
http://www.billetreduc.com/38938/evt.htm nombre de places limité.
vendredi 23 avril 2010
Alice, où es-tu?
Si le seul nom de Burton suffit à susciter la révération, nous ne pouvons tout de même pas tout accepter du roi...
En effet, si esthétiquement nous ne pouvons presque rien lui reprocher, il n'en demeure pas moins qu'il a sacrifié le contenu du récit merveilleux de Lewis Carroll au nom de l'effet de spectacle et nous livre des personnages carnavalesques inconsistants au langage invraisemblable et rarement drôle.
Tim Burton se perd dans le labyrinthe du conte carrollien et réduit le récit à une vulgaire et incohérente guéguerre de reines sans queue ni tête. Alice, la sauveuse en armure, est d'un coup catapultée dans une bataille digne d'un blockbuster qui tombe comme un cheveu sur la soupe...
Burton oublie l'essentiel, la poésie et le merveilleux inhérents au récit de Carroll. Son Alice est de ce fait insignifiante, déjà exsangue, et se débat sans grande conviction dans un univers proche du Monde de Narnia. Cette adaptation enfantine amputée de la substantifique moelle du récit original ne fait que révéler l'usure des éléments constitutifs du film burtonien: l'univers noir est hors de propos ici et la collaboration avec Depp semble avoir atteint ses limites... Bref, un univers visuel sombre et féerique - aussi original qu'il soit - ne peut se calquer sur n'importe quelle création cinématographique en dépit du fond.
A vaincre sans péril...
samedi 10 avril 2010
vendredi 9 avril 2010
Histoires de banlieues
Deux premiers films et deux approches totalement différentes. D'un côté la banlieue résidentielle paisible, de l'autre la banlieue dans toute sa noirceur.
samedi 20 mars 2010
L'Arnacoeur, une comédie romantique anti-gnangnan!
Pour son premier film, Pascal Chaumeil, réalisateur d'épisodes d'Avocats & associés, a réuni un couple de cinéma épatant: les acteurs Duris et Paradis!
Vanessa Paradis, en ce moment sur tous les fronts, musique et égérie Chanel, signe son retour au cinéma dans cette comédie romantique originale qui dépoussière le genre. Sa dernière apparition dans La Clef de Guillaume Nicloux remonte à 2007 .
L'Arnacoeur déjoue avec joie les clichés de la comédie romantique grâce à une arme imparable souvent sous-exploitée, l'humour. Si l'intrigue est assez classique - Alex a quelques jours pour empêcher le mariage de Juliette et tombe amoureux de la belle - l'originalité réside dans un second degré perpétuel. Romain Duris, briseur de couples professionnel, multiplie les mimiques et les situations déjantées. Ses répliques comiques n'ont rien à envier à l'autre duo du film, Julie Ferrier et l'humoriste belge François Damiens, véritable balourd.
En bref, une comédie enlevée qui oscille entre gag, danse et émotion révélant le potentiel comique de deux acteurs habitués à des rôles "torturés".
jeudi 18 mars 2010
Simone Veil entre à la vieille dame du Quai Conti
Depuis que vous m’avez fait le très grand honneur de me convier à frapper à la porte de votre Compagnie, qui s’est ouverte aussitôt, la fierté que j’éprouve ne s’est pas départie de quelque perplexité. En effet, même si l’Académie française, dès sa naissance, a toujours diversifié son annuaire, jusqu’à, pensez donc, s’ouvrir à des femmes, elle demeure à mes yeux le temple de la langue française. Dans ce dernier bastion, elle épouse son temps, sans céder aux dérives de la mode et de la facilité, et, par exemple, n’est-ce pas Madame le Secrétaire perpétuel, sans donner dans le travers qui consiste à faire semblant de croire que la féminisation des mots est un accélérateur de parité. Or, n’ayant moi-même aucune prétention littéraire, tout en considérant que la langue française demeure le pilier majeur de notre identité, je demeure surprise et émerveillée que vous m’ayez conviée à partager votre combat.
À bien y réfléchir, cependant, depuis que vous m’avez invitée à vous rejoindre, moi que ne quitte pas la pensée de ma mère, jour après jour, deux tiers de siècle après sa disparition dans l’enfer de Bergen-Belsen, quelques jours avant la libération du camp, c’est bien celle de mon père, déporté lui aussi et qui a disparu dans les pays Baltes, qui m’accompagne. L’architecte de talent qu’il fut, Grand Prix de Rome, révérait la langue française, et je n’évoque pas sans émotion le souvenir de ces repas de famille où j’avais recours au dictionnaire pour départager nos divergences sur le sens et l’orthographe des mots. Bien entendu, c’est lui qui avait toujours raison. Plus encore que je ne le suis, il serait ébloui que sa fille vienne occuper ici le fauteuil de Racine. Cependant, vous m’avez comblée en me conviant à parcourir l’itinéraire de ce héros de notre temps que fut Pierre Messmer.
J’évoquais à l’instant la naissance de l’Académie. Dans sa monumentale histoire de France, Jules Michelet la raconte ainsi : en 1636, une pièce de théâtre fait un triomphe à Paris. Œuvre d’un jeune avocat de Rouen, un certain Pierre Corneille, elle ne chante pas, comme l’exigeait la tradition de l’époque, les amours contrariées d’un dieu et d’une princesse antiques. La pièce exalte deux sujets que Richelieu a interdits de séjour, l’Espagne et le duel. Le cardinal est vite exaspéré par ceux qui ont pour Rodrigue les yeux de Chimène. Il prend cet engouement pour un affront et, à la cour et à la ville qui le défient, il veut opposer une assemblée du bon goût. Il sollicite ainsi les avis de Boisrobert, Conrart et quelques autres sur la pièce de Corneille. Vient ainsi de naître l’Académie française, c’est-à-dire, nous dit Michelet, une « société qui s’occupât de mots, jamais d’idées, et qui consacrât ses soins à polir notre langue ». Cette société fut-elle fidèle à la vocation que le cardinal de Richelieu lui avait assignée ? S’est-elle limitée aux seuls mots, à l’exclusion des idées ? Notre propos n’est pas d’en débattre. Observons seulement que ce sont des circonstances politiques autant que littéraires qui présidèrent à la création de votre Compagnie.
Au demeurant, si la première Académie est naturellement peuplée d’écrivains et de poètes, d’un historien évidemment, d’un grammairien, de scientifiques, elle s’enrichit aussi d’un militaire, d’un ambassadeur, de parlementaires, autrement dit d’hommes chargés d’administrer et de servir la chose publique. Est-ce parce qu’elle compte dès sa création des membres des parlements de Paris, Bordeaux ou Rennes, ou qu’elle accueillit plus tard de grandes figures de notre histoire parlementaire, tels Édouard Herriot ou Edgar Faure, que l’Académie française emprunte beaucoup à la tradition parlementaire ?
En tout cas, au-delà même de la proximité, sur notre rive gauche de la Seine, du palais Mazarin et du palais Bourbon, l’Académie française est solidement marquée par un compagnonnage entre l’esprit des lettres et l’esprit des lois, qui cheminent en France bras dessus, bras dessous. Il n’est pour se convaincre de leur parenté que d’observer autour de soi quand on est, comme en cet instant, assis sous la Coupole. Vous formez une magnifique assemblée, même si vous préférez à ce mot celui de compagnie, qui vous renvoie au temps du théâtre et des mousquetaires. Vous siégez dans un amphithéâtre, comme il sied aux représentants du peuple, depuis la Révolution, encore que la place de chacun d’entre vous en ces lieux ne soit nullement fonction de ses idées politiques, comme c’est l’usage au Parlement. Au perchoir – mais ce mot a-t-il cours chez vous ? – se tient un président de séance, secrétaire perpétuel ou directeur en exercice. En séance ordinaire ou extraordinaire, des discours sont prononcés, toujours brillants, parfois animés m’a-t-on dit. Bref, on croise ici toute une procédure et un vocabulaire qui me sont familiers, et m’inclinent à penser que je me trouve bel et bien au cœur d’une assemblée, c’est-à-dire dans un lieu où se réunissent des hommes et des femmes qui considèrent que l’avis de plusieurs sera plus riche et mieux motivé que celui d’un seul. Au fil de ma vie, membre du gouvernement, j’ai fréquenté l’Assemblée nationale et le Sénat, puis appartenu au Parlement européen, que j’ai présidé. J’y ai apprécié ces occasions d’échanges, de débats, de controverses, où s’exprime, quand ils se déroulent dans une atmosphère respectueuse, le meilleur de l’esprit humain. Est-ce pour cette raison que je me sens à l’aise parmi vous ? Je vous remercie en tout cas de m’offrir cet enrichissement".
samedi 13 mars 2010
Quand la DS se transforme en livre numérique...
mercredi 3 février 2010
La délicatesse
dimanche 10 janvier 2010
Adieu l'artiste
dimanche 3 janvier 2010
Le Drôle de Noël de Scrooge
L'adaptation Disney du Conte de Noël de Dickens est une réussite: une magnifique restitution de l'ambiance de Noël, un univers fantastique funeste et d'émouvants voyages dans le temps.